Une semaine après le séisme, la situation générale d'Haïti et plus particulièrement celle de la région de Port-au-Prince est toujours très préoccupante. Cependant, nous voulons exprimer nos remerciements à Dieu pour sa grâce, au milieu de ces circonstances dramatiques. Merci aussi à chacun de vous pour votre soutien et vos prières.
Nous sommes également très reconnaissants envers Dieu pour les nouvelles positives reçues jusqu'à maintenant à propos des membres du GBEUH. La communication reste toujours très difficile. Itazienne EUGENE, notre Secrétaire Générale Associée, est notre seul direct sur le terrain pour nous informer des dernières nouvelles. Ce matin, elle m'a indiqué, au téléphone que le Vice-président du conseil, Ernst Abraham, va bien.
Vous pouvez imaginer que les situations semblables sont très nombreuses. Comme pour lui, beaucoup de gens, doivent aujourd’hui faire face à une autre réalité dans leur vie quotidienne qui est devenue un véritable défi. Itazienne me disait que les besoins sont particulièrement importants: besoin d’eau, de nourriture, besoin d'abri, besoin de médicaments, pour ceux qui sont blessés, bien sûr, mais aussi pour des personnes comme elle qui suivent un traitement médical. Les commerces et les banques sont toujours fermés. L'odeur des cadavres se répand dans l'air. La distribution de l'essence dans les stations n'est toujours pas organisée. En plus de cela, une grande vigilance est nécessaire car les prix augmentent, de l’essence diluée est vendue au noir et l'insécurité augmente. La nuit, si vous parvenez à dormir un peu, ce sommeil est perturbé par des coups de feu sporadiques. Voilà un peu ce qu'est désormais devenue la vie quotidienne de nombreux Haïtiens.
- La question de la gestion (leadership) des secours: une meilleure coordination entre les autorités et les ONG.
- Bonne gestion des questions sanitaires et de santé
- Distribution équitable des vivres (eau, nourriture) et hébergement des sans-abris
Marc PULVAR
Secrétaire Régional Associé IFES/CARAIBE